ACADÉMIE NATIONALE
DE KUNG FU WUSHU, YI QUAN & QI GONG

Le Yi Quan a été introduit en France par Ilias CALIMINTZOS en 1981, seul occidental initié à Pékin par maître Yao Zong Xun, successeur historique du fondateur du Yi Quan. L'enseignement du Yi Quan couvre les différents aspects de l'étude de l'Art du Combat et du Bien-Etre, détaillés ci-dessous:

LE TRAVAIL DE BASE : Postures d'enracinement ,meditation, concentration, décontraction, régulation de la respiration,entrainement pour l' homogénèité  du corps, découverte du mouvement de la vibration  interieure, recherche de densité et de résistance dans toutes les directions mais aussi lenteur dans l'éxècution des exercices avec arrivée de la Force (Li) aux extremités ( mains et pieds). De plus, assouplissement, musculation naturelle, techniques de combat et self-défense, techniques de bras, jambes, projections. Clefs et étranglements pour les compétiteurs.

TUI SHOU ou "pousséé des mains" : Pour mieux comprendre et enrichir la pratique d'un art martial, le Tui Shou est l'unique travail énergétique à deux. Il permet de développer le champ sensoriel et notamment le Toucher, et de maîtriser la notion du "Plein et du Vide". On apprend à déséquilibrer et projeter le partenaire avec un minimum de contraction musculaire apparente. Un enseignement progressif qui part d'éducatifs de base à des exercices libres sur place et en déplacement.

LE SPARRING ou entrainement avec partenaire : Ce travail n'est pas obligatoire, mais il est indispensable pour les pratiquants qui souhaitent s'entraîner plus particulièrement au combat ou à la compétition.

 
LA SIGNIFICATION DE YI QUAN :

• L'étude de la biomécanique du corps (leviers articulaires, force d'inertie, force centrifuge, etc) mise au service de tout mouvement, le rend réaliste et efficace.
• .L'absence de formes (Tao Lu) ou techniques codifiées.Les Tao Lu ont été inventés au début du 18è siècle, sous le règne de l'empereur Kang Xi. Le Yi Quan remontant à la source des Arts Martiaux Chinois ne limite pas le pratiquant à des répétitions mécanisées de mouvement. Chaque individu adapte à ses capacités physiques et mentales les déplacements spontanés dans toutes les directions de l'espace
• .La facilité des exercices au niveau mémorisation est important, ainsi que l'absence de mouvements larges et répétés (souvent nuisibles, notamment à l'articulation des genoux).
•    En ce qui concerne l'aspect self defense les techniques du corps utilisées avec partenaires ne sont pas limitées ni exhaustives. Debout, frappes avec jambes et bras, poussées, saisies, projections et au sol immobilisations, clés, étranglements. Chacun les utilise en appliquant un certain nombre d'axiomes, qui, étant bien intégrés, inculquent au pratiquant la capacité de réagir spontanément.

A la fois interne et externe. Les notions d'interne et d'externe n'ont pas vraiment de sens en Yi Quan, ces aspects en apparence opposés étant l'expression d'une même réalité, qui ne peut atteindre sa pleine dimension sans cette complémentarité. Rechercher la puissance et l'efficacité martiale dans le relâchement musculaire sans opposition libre avec partenaire est une pure utopie. D' autre part , la force issue d'un entraînement physique de base est relativement éphémère et les confrontations physiques répétées sans une pratique permettant de régénérer le corps se révèlent souvent nuisibles à plus ou moins long terme. L'enjeu du Yi Quan est de réunir et d'équilibrer les deux aspects. Le renforcement physique, la mise en situation réaliste avec un adversaire, la diversité des positions techniques (debout, au sol) permettent une évaluation juste de l'efficacité martiale.

UN  ENSEIGNEMENT  SPECIFIQUE A LA SANTE ET AU BIEN ETRE